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Rebecca Di Giusto aime écrire. Mais voilà, encore faut-il trouver le temps pour prendre la plume.

Cette habitante du Chesnay-Rocquencourt (Yvelines) a trouvé une solution plutôt originale. À ce jour, cela lui a permis de boucler trois ouvrages. Son dernier, Danser au rythme des saisons, vient tout juste d’être publié aux éditions Spinelle.

Tous les trois ans, nous vendons nos meubles, nos affaires. Et nous partons vivre une année à l’étranger. »

C’est au cours de l’un de ces voyages, au Kenya, que Rebecca a commencé à rédiger un journal.

Ça devenait possible car j’avais du temps. En France, c’est plutôt métro, boulot, dodo, impôt… », résume-t-elle.

« Vivre ce n’est pas attendre que passe la tempête »

Depuis, la passion des mots ne l’a plus quittée. Elle l’a accompagnée jusqu’en Australie, terre de ce dernier roman. « Il parle d’une rencontre avec une expatriée française. Elle me raconte sa vie, son départ pour l’étranger, plein de rêves. Elle va y trouver des désillusions et connaître des drames. »

Mais que l’on ne s’y trompe pas.

Mon livre ne vous rendra pas dépressif. Il montre comment rebondir dans la vie, comment garder l’espoir. Je reprends la citation de Sénèque : Vivre ce n‘est pas attendre que passe la tempête, mais apprendre à danser sous la pluie. »

Dans les prochains mois, le couple devrait repartir, en direction des Philippines probablement. Peut-être l’occasion d’un quatrième ouvrage.

« Nous verrons bien. Je dois aussi aider mon mari à terminer le livre qu’il a commencé, sourit Rebecca, comme à son habitude. Ce qui est certain, c’est que nous reviendrons en France après. C’est le pays où j’ai envie de vivre. Nous ne sommes que des voyageurs. Et l’avantage des voyageurs, c’est qu’après avoir visité un pays, ils peuvent le quitter. »